» L’amitié se fortifie dans les épreuves et grandit avec le temps » dit l’adage français. Ce qui s’est passé récemment avec l’attitude sournoise du Gouvernement Français vient de sceller au contraire une belle preuve d’indignation envers le Maroc : Notre voisin, la France complote sur le dos du Royaume, et accueille, en catimini, dans la capitale française, l’Élysée, le logographe du régime répressif Algérien, Saïd Chengriha confirmant les intentions de l’axe Paris-Alger.
Ne s’agit-il pas d’une altération et d’une déchéance qui stigmatise et ternit une géopolitique millénaire et séculaire entre Paris et Rabat en exhibant les cryptographies serpentines et sinueuse de la politique étrangère Française, où l’Elysée paraphe des contrats d’armement au nom des « micmacs » et spéculations politiciennes.
Cette félonie Française qui borde l’accueil ésotérique de Saïd Chengriha révèle l’écran de fumée, la gueule taciturne et l’ambivalence du Gouvernement Français qui, d’une part, tambourine le Maroc et, de l’autre, adule l’Algérie, avec une irrévérence insidieuse et une certaine immoralité politique, une cause Nationale pour le Royaume et son peuple : La ferme Souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud. N’est-ce pas le substrat du cachet des contrats fructueux de fusillade où l’on sait congrûment à quoi vont servir les 23 Milliards de pétrodollars réservés par le régime Algérien à l’armement au titre de la seule année 2023 avec une envolée de plus de 120% par rapport au budget 2022.
En effet, les récents contrats d’artillerie livrés par l’Elysée, l’exhaussement colossal du budget militaire de la junte militaire intrépidement belliqueuse en 2023 et la visite de Saïd Chengriha à Paris pour décaisser les caisses du complexe militaro-industriel français viennent corroborer, un chavirage irréfutable de l’Elysée sous Mandat présidentiel de Macron vers l’Algérie au préjudice du Maroc et de ses intérêts géostratégiques. De ce fait, ce qui s’est avéré être de la tergiversation française est dorénavant un choix manifeste qui alerte sur les irréfragables desseins géopolitiques de l’axe Paris-Alger.
Regardons-nous en face, disons les 4 vérités en face à la France : Que représente la visite de Said Chengriha à Paris et le contrat du siècle de l’armement signé avec l’Elysée ? Assurément, des fusils pour flinguer et ébranler notre Patrie et attiser le feu du conflit stéréotypé et chimérique autour des sables d’Or du Maroc.
Avouons-le, aujourd’hui, il y a une vérité diplomatique sournoise et insidieuse à éclipser où Paris est écartelé entre sa relation stratégique avec le Maroc, ses équivoques profondes avec le Maroc au sujet des fondamentaux et des invariantes du Royaume et ses liaisons contraintes avec l’Algérie.
Plusieurs apostrophes interpellent notre politique de Voisinage avec la France, en particulier et avec l’Union Européenne en général :
Pourquoi Paris a-t-elle préféré de tourner les armes françaises contre le Maroc ? La France n’est-elle pas entrain de préjudicier le voisinage à cause de juteux contrats avec Alger ?
La visite du chef d’état-major de l’armée Algérienne par l’achat des armes contre notre Patrie ne constitue-t-elle pas un test de fiabilité de nos relations et de leur sincérité, et de savoir si elles ne sont pas réduites à un simple slogan ? Historiquement, aux temps d’épreuve du voisinage, le Maroc n’a-t-il pas soutenu la France lors de la Seconde Guerre mondiale par les « GOUMIERS MAROCAINS » soldats d’élite ?
Curieusement, quand il s’agit de se coaliser avec l’Algérie, le Maroc sort du radar de la France, mais quand il s’agit de la politique migratoire ou de terrorisme, le Maroc redevient le gendarme de l’Union Européenne. Étonnamment, Alger dont le régime est d’une grande précarité, dépourvue de toute légitimité politique, confronté à un désaveu interne sans précédent, d’un pouvoir militaire maladroitement récusé par les Algériens eux-mêmes, combien apparaît, au contraire, très fréquentable aux yeux de l’Elysée.
La fréquence de ces errances Algériens en France est qu’elles interférèrent avec un contexte politique singulier où la dextérité diplomatique Marocaine cherche à persuader Paris de trancher le nœud gordien de la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur ses sables comme l’avait fait ostensiblement et sans détour la maison blanche lors du mandat du républicain Donald Trump et confirmé par le démocrate Joe Biden.
La génuflexion d’Alger pour Paris a bel et bien une raison : Les généraux Algériens savent indubitablement que Paris possède la dernière cheville pour mettre en sarcophage le phantasme séparatiste du Polisario. Dit autrement, les militaires Algériens savent pertinemment que si la diplomatie Française scelle à découvert l’orientation de Washington, elle entraînera derrière elle l’ensemble de l’armature Européenne.
Et pertinemment le fait que Paris carotte cette carte et sa capacité d’entraînement Européen que le régime militaire Algérien est en train de s’incliner à l’Elysée en lui consentant toutes les privilèges politiques économiques et stratégiques à même d’empêcher Paris de se rallier du côté de Rabat pour son droit irréversible de son Sahara.
Pour reprendre, in fine, les proses du Souverain su 20 Aout 2022 à l’occasion du 69ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international. C’est aussi clairement et simplement l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats qu’il établit. S’agissant de certains pays comptant parmi nos partenaires, traditionnels ou nouveaux, dont les positions sur l’affaire du Sahara sont ambiguës, Nous attendons qu’ils clarifient et revoient le fond de leur positionnement, d’une manière qui ne prête à aucune équivoque.
Avec de vrais partenaires, on ne manœuvre pas derrière le dos sur une question fondamentale, enraciné dans l’ADN de plus de 36 Millions Marocains qui est le SAHARA.