
Aujourd’hui 6 Novembre 2024, fit la 49éme chandelle bougie de la légendaire Marche Vert, cette héroïque épopée de tous les Marocains qui qui se sont mobilisés, au prêche de Feu Hassan II, pour la bordure de l’intégrité territoriale de la Nation par la reconquête des provinces sahariennes du Sud expropriées et désappropriées par l’expansionnisme et l’impérialisme espagnol.
Déjà, en 1958, le Sultan Mohammed V avait prononcé un discours à M’Hamid Ghzlane, près des frontières algériennes, déclarant : «Nous proclamons solennellement que Nous poursuivrons Notre action pour le retour de notre Sahara, dans le cadre du respect de Nos droits historiques et conformément à la volonté de ses habitants»
Ainsi, Feu Hassan II parachève l’œuvre de son père, le Roi Libérateur, qui a incarné la lutte pour l’indépendance nationale et lui a laissé en héritage le reste du territoire à libérer de l’emprise étrangère. Il entre dans la lignée des Rois alaouites qui ont lutté pour libérer le royaume de tous les envahisseurs, et construire les fondements d’un État moderne.
En tant qu’Amir Al-Mouminine -Commandeur des croyants- que Feu Hassan II s’est adressé à la Nation, le 16 Octobre 1975, après l’avis consultatif de la SIJ reconnaissant des «liens d’allégeance» des populations sahraouies. Dans son appel, la mobilisation de Peuple marocain autour de cette cause sacrée du Sahara marocain. Investi de sa «mission», le Souverain Marocain agit en imam, «guide» pour associer son peuple à cette œuvre qu’il définit comme «l’acte de foi d’un Roi et d’un peuple… (qui) puise son élan dans une histoire populaire…». Elle lui a été inspirée par Dieu, dira-t-il plus tard, dans l’ouvrage consacré à la Marche Verte.
Faut-il rappeler que ce 6 Novembre 1975, 350 000 Marocaines, dont 10% de femmes, blindés par leur seul Saint CORAN et du drapeau patriotique Marocain, déboisèrent du pied la frontière fictive de Tah, comblant et exhaussant ainsi le vœu de l’unicité Marocaine cristallisé par le credo de la Marche Verte qui est la symbiose qui unit indissolublement le Trône et le peuple. Une marche, mais pourquoi «Verte»? Feu Hassan II, s’en est expliqué en ces termes: «Je rends grâce à Dieu qui m’a comblé de Ses bienfaits, Me montrant le droit chemin: c’est cette empreinte religieuse qui m’a amené à élire le vert, insigne de tous les symboles et les vertus véhiculé par l’étendard de l’Islam, comme couleur de la marche».
La Marche verte a été ainsi un acte de foi d’un Roi et d’un peuple, de fidélité à un message de paix traduisant l’attachement aux règles du droit international, en ce sens qu’elle a été une démarche de recherche d’une solution pacifique. Elle a été conçue par le Roi dans une solitude et une méditation intérieure qui a duré des mois. Elle a pris corps avec l’avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ) en date du 16 octobre 1975. En reconnaissant «les liens d’allégeance» entre les tribus sahraouies et le Trône, cette haute juridiction internationale a reconnu le bien-fondé et la légitimité des revendications marocaines, et ce, sur la base de titres historiques et juridiques.
Le secret de la préparation de la Marche verte a été total. Son organisation matérielle est un cas d’école de bonne gouvernance sur tous les plans: logistique, transport, ravitaillement, encadrement, soins sanitaires, animation et sensibilisation, sans oublier la vie dans les camps. À cet égard, l’on a parlé d’une forme d’autogestion des groupes de marcheurs -par villes, par tribus en harmonie avec le mode de vie naturel et coutumier des citoyens venus de différentes régions du pays. Dans les bivouacs de Tarfaya, qui était le lieu de rassemblement, chacun des marcheurs mesurait que ses pas faisaient l’histoire, qu’il était pratiquement investi d’une mission qui le dépassait: une aventure religieuse, spirituelle et politique.
Le fameux poète Tunisien, Abou el Kacem Chebbi, l’avait dit: «Quand un peuple veut vivre, le destin s’incline. Les ténèbres se déchirent et les chaînes se brisent». Les marcheurs ont cru en leur mission. Ils étaient assurés du succès, confiants dans leur DIEU, leur foi.

Depuis cette date et au fil du temps et à ce jour, nonobstant toutes les manigances, les diableries, les entourloupettes, les démonerie et l’ingérence des pays attenants et limitrophes, personne, aucun pays et aucune institution n’ont pu remettre en cause l’évidence immatriculée sur le sable d’Or Marocain, celle de l’omniprésence légitimaire et légale de l’État Marocain, par toutes ses institutions, militaires et civiles, d’un millimètre du sable du Sahara Marocain.
Mais encore, chaque fraction de seconde, chaque minute, chaque heure, chaque jour, chaque semaine, chaque mois et chaque année passée depuis le 6 Novembre 1975 ont conforté cette essence que garantissent les droits incommutables du Royaume à l’indivisibilité nationale et l’intégrité territoriale, en concordance avec l’Histoire, le Droit le Droit des relations internationales, mais plus encore avec les rituels de notre ethnie et peuplade Marocaine.
Bétonner la Marocanité de nos provinces du Sud, expliquer la pertinence, la justesse, le bon droit de l’indivisibilité de notre Sahara avec le Royaume, n’ont guère été un fleuve tranquille au fil de ces cinq décades, mais l’opiniâtreté, l’inébranlable conviction dans la justesse de sa Cause et la légitimité de ses droits, l’acharnement, la bonne foi dans l’infaillibilité de notre bataille de longue haleine pour l’unanimité et l’unicité territoriale ont eu comme dividendes l’immatriculation de nos provinces du Sud sur chaque millimètre de territoire Marocain.
Aussi, ce 31 Octobre 2024, le Conseil de sécurité a adopté, par 12 voix pour et 2 abstentions (Fédération de Russie et Mozambique), la résolution 2756 (2024) par laquelle il décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies (MINURSO) jusqu’au 31 octobre 2025.
Cette impulsion Onusienne a été votée par l’écrasante majorité est gage de l’avancée de la diplomatie Marocaine, sous les directives et les orientations Royales du Souverain Marocain et ne fera que pression et serra l’étau sur la boutade Polisario et l’entité fictive de la RASD pour hâter le processus de règlement de ce conflit artificiel, et qui est entretenu par l’Algérie et ses mercenaires du Polisario depuis 1975.
Déjà cinq bougies, le King Mohammed VI, dans ce discours du 7 Novembre 2020 qui inscrit le Sahara dans sa dimension maritime et touristique ne deviendra-t-elle pas un foyer de réverbération continentale et internationale ? À l’occasion de la Marche verte et dans son éloge du 7 Novembre 2020, le Souverain Marocain donna un décodage reluisant du conflit plâtré autour des sables du Sud. Un conflit abreuvé par des mythomanies perverties par le duo Algérie – Front Polisario qui, pendant des décades, tente de travestir l’Histoire. A force de raconter des fables, les délétères voient toutes leurs thèses outrageantes à l’intégrité territoriale de notre Patrie réduites en cendre.
Par ailleurs, le Sultan Mohammed VI, dans son discours du 6 Novembre 2021, n’a-t-il pas allégué que le Maroc n’engagera aucune démarche d’ordre économique ou commercial qui exclurait le Sahara marocain, à ceux qui affichent des positions équivoques, sur le sujet de l’intégrité territoriale du Royaume.

En outre, le Souverain Marocain, dans son apothéose du 6 Novembre 2023 n’a-t-il pas montré que cet événement fondateur continue de résonner au sein du Maroc, façonnant non seulement la splendeur Marocaine, mais aussi l’exubérance régionale à travers l’initiative de créer un cadre institutionnel regroupant les 23 Etats Africains Atlantiques en vue de consolider la sécurité, la stabilité et la prospérité partagée dans la région et une mise à niveau nationale du littoral, incluant la façade atlantique du Sahara Marocain où cet espace géopolitique fera l’objet d’une structuration de portée africaine et que la façade atlantique devienne un haut lieu de communion humaine, un pôle d’intégration économique, un foyer de rayonnement continental et international via une connexion fluide entre les différentes composantes du littoral atlantique en fournissant les moyens de transport et les stations logistiques nécessaires.
En sus, dans son discours du Mercredi 6 Novembre 2024, le Souverain Marocain a affirmé que le Maroc s’emploie avec succès, dans le cadre de la défense de son intégrité territoriale et de la marocanité de son Sahara, à consacrer l’évidence d’une réalité tangible et d’une vérité irrévocable, fondées sur le socle du bon droit, de la légitimité et de l’engagement responsable à travers l’attachement de Nos fils du Sahara à leur marocanité et aux symboles sacrés de la Nation, en vertu des liens séculaires de la Beia qui unissent la population du Sahara et les Rois du Maroc.
En contraste avec cet état de choses légitime et naturel, se dresse malheureusement une autre configuration, déconnectée du monde réel, en ce sens qu’elle se nourrit des mythes du passé et s’accroche désespérément à des thèses périmées. Parmi ses tenants, a soutenu le souverain, « les uns réclament toujours la tenue d’un référendum, en dépit de l’abandon de cette option par les Nations Unies du fait de son inapplicabilité ».
Dans le même temps, a indiqué le Roi, ce sont les mêmes qui refusent le recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf où, tenues en otages dans des conditions lamentables, elles sont humiliées, malmenées, privées des droits les plus élémentaires, alors que les autres, dans leur convoitise d’un accès à l’Atlantique, instrumentalisent l’affaire du Sahara.
A ceux-là, Nous disons tout simplement que nous n’y sommes pas opposés », a soutenu le souverain, rappelant que le Maroc a été l’artisan d’une initiative internationale tendant à faciliter l’accès des Etats du Sahel à l’Océan Atlantique.
Cette initiative, a affirmé le Souverain Marocain, est conçue dans un esprit de collaboration, de partenariat et de progrès partagé et se propose d’être bénéfique à l’ensemble des pays de la région.
Le souverain a fait remarquer aussi que certains « se servent de l’affaire du Sahara comme paravent pour couvrir leurs nombreux problèmes domestiques », alors qu’une autre catégorie détourne les aspects juridiques de cette question à des fins politiques étriquées.
« A ceux-là, Nous disons que les partenariats et les engagements juridiques du Maroc ne se feront jamais au détriment de son unité nationale et de son intégrité territoriale », a insisté le Roi.

A cet égard, le Souverain Marocain a affirmé que le temps est donc venu pour les Nations Unies de prendre leurs responsabilités en mettant en évidence la grande différence entre deux paradigmes : celui qu’incarne le Maroc dans son Sahara, réaliste et légitime et celui qui repose sur une vision sclérosée, coupée du monde réel et de ses évolutions.
In fine, le discours royal, prononcé par le King Marocain Mohammed VI, à l’occasion du 49éme chandelle de la Marche Verte, s’inscrit dans la continuité d’un langage de vérité, dénonçant une vision déconnectée du monde réel qui se nourrit des mythes du passé et s’accroche désespérément à des thèses d’un autre temps.