L’anathème du Coronavirus a chambardé et chamboulé toutes les évidences et les manifestes des prévisionnistes, des scientifiques, des chercheurs, des médecins, même des plus érudits. Une unique et seule contre-offensive : Démolir et détraquer le maillon de la contagion et de l’infection, puisqu’à ce jour, il n’y a aucune sérothérapie, ni vaccin, ni antisepsie. La seule immunisation possible jusqu’à ce moment, c’est annihiler et anéantir la contamination.
Pour preuve, les scientifiques ne se sont-ils pas acculés devant des secrets de polichinelle de l’hygiène, de la désinfection, de la prévention, de la stérilisation, de l’asepsie et de l’antisepsie ?
Les scientifiques ne sont-ils pas coincés devant des mesures séculaires et des bonnes manières primitives à l’instar de se laver les mains régulièrement, éviter les accolades et les étreintes, et se conformer à la distanciation sociale et le confinement ?
Toutefois et paradoxalement à ce que l’on pourrait penser, le confinement ou la distanciation sociale n’est pas une fracture des fils, ni une rupture des fibres sociaux, mais au contraire c’est un acte de solidarité : Chacun de nous est interpellé, pour se prémunir, à protéger les autres. Ainsi, nous redécouvrons que c’est la différence et l’altérité qui forgent le vivre ensemble.
Nul n’ignore que cet ébranlement sanitaire et les corollaires qu’ilentraîne ont, assurément, des répercussions économiques et sociales et qu’on ne peut les outrepasser qu’en s’étayant sur deux valeurs substantielles : La discipline et la solidarité.