
En toute incongruité et barbarisme à Tindouf, c’est une camarilla et une mafia bien marcottée qui sévit depuis des décades. Des misanthropes sans foi, ni loi y avilissent et oppriment les habitants, en singulier les petits mômes de la commune de l’Ouest de l’Algérie, se dévouent à des brigandages, des pillages et se livrent à des détournements de fonds publics destinés pourtant à débourser des projets humanitaires dans ces camps du Sahara subissant les plus pires traitements.
Ces actes primitifs, la Communauté Internationale, Genève ou aux Nations Unies à new-York l’a souligné et signalé naguère. Et il ne se passe un jour sans qu’un nouvel acte ostrogoth vienne s’additionner à la liste infinie des cruautés, tyrannies et des misanthropies que préjudicient le Polisario et son cicérone l’Algérie, dans le sud-ouest algérien en transgressant les droits de l’Homme dans les camps contrôlés par les milices des sécessionnistes en forgeant sans âme des enfants-soldats.
Le Comité des droits de l’homme de l’ONU, fustige et stigmatise l’Algérie, mettant les pleins phares sur l’incrimination de ce pays dans tous l’outrance affligée à l’encontre des séquestrés de Tindouf.
Rétrospectivement, la 49éme session du Conseil des Droits de l’Homme, à Genève, au 15 Mars dernier, a été l’occasion de revenir sur cette l’apostrophe des enfants-soldats. Un symposium international s’est ainsi tenu sous les auspices de l’ONG « Africa Culture International ». Elle a réuni plusieurs associations continentales et régionales, ainsi que des acteurs de la société civile issus des provinces méridionales du Royaume. Elle a cafeté la présence d’un enfant-soldat dans la représentation qui accompagnait l’envoyé spécial du Secrétaire Général de l’ONU, Staffan de Mistura, lors de sa première tournée dans les « camps » de Tindouf, le 16 janvier dernier. L’Envoyé personnel au Sahara a été également témoin de la présence d’autres enfants-soldats placés le long du chemin emprunté où d’ailleurs les images ont enflammé la Toile.

C’est un homicide de guerre fustigé et prohibé par toutes les conventions et instruments internationaux, -dont la Convention de Genève de 1949- la Charte des Nations Unies, la Charte des droits de l’Homme, les pactes des droits politique, économique et social de 1966, et le Statut de Rome de 2002 de la Cour pénale internationale.
L’apostrophe qui nous interpelle : La Communauté Internationale ne doit-elle pas réagir à cette militarisation des enfants qui s’est réalistement institutionnalisée dans les milices séparatistes à des desseins de guerre ? Ses atrabilaires n’hésitent pas en effet à recruter et catéchiser des enfants-soldats, des actes typiques, qui nous rappellent ceux des organisations terroristes telles que Daech et Al Qaïda.
Ces mômes de Tindouf sont égarés dans la violence et abreuvés de haine, inféodés à des abominations, déracinés de la sûreté et déplantés de la sécurité de leur famille et désappropriés de la possibilité de mûrir dans un environnement de jubilation et de plénitude.
Combien dénombre-t-on ces mômes de Tindouf? Les estimations de certaines ONG qui ont fait du terrain in situ évaluent entre 4.000 à 5.000 pour la classe d’âge des 12 -18 ans.
C’est une série démographique qui a quitté l’école primaire précocement et, de facto, n’a pas la possibilité de poursuivre un cursus secondaire. La seule issue qui lui est accordée est celui des dédales du mouvement séparatiste. Seuls, ceux qui sont liés à des dirigeants et à leurs réseaux tribaux et clientélistes effectuent ensuite leur scolarité dans des établissements algériens jusqu’au baccalauréat avant de bénéficier d’aides et de bourses dans des régions en Espagne, ou encore dans des État insulaires communiste des Caraïbes à l’instar de Cuba pour des études supérieures.

Pour le Polisario, loin de toute affection et âme, le môme de Tindouf est économiquement un soldat moins coûteux qu’un adulte. Aussi, leur exploitation ne demande pas d’expertise particulière ; moins encore, la force physique n’est forcément obligée. A ces raisons dénuées de toute humanité, il faut en ajouter d’autres, utilitaristes : ils ont des « qualités » de soldats que les adultes n’ont pas toujours, dans la mesure où ils sont plus facilement endoctrinés et prédisposés à tout prosélytisme politique et religieuse ; ils sont en outre moins raisonnables que leurs aînés au regard de la révolte et la rébellion.
Face à ces passe-droits, plusieurs pays reconsidèrent leurs relations diplomatiques. A l’appui de nos dires, l’Espagne, pour ne citer qu’elle, l’a bien repensé. Certes, on ne peut pas entretenir des relations salutaires avec un pays qui agit immuablement et de façon délétère en dehors de la légitimité internationale.
Cette posture résolue du voisin espagnol sert d’illustration à d’autres pays : En Italie, des voix ne commencent-elles pas déjà à s’élever pour demander aux dirigeants de changer de posture envers l’Algérie ?
D’ailleurs, l’expert Italien en géopolitique, Marco Baratto, résume parfaitement l’état d’âme qui doit animer les dirigeants Européens notamment en soutenant que « L’Italie ne doit pas coopérer avec un pays qui se permet des actes hostiles, interdits et condamnés par le droit international et » Nous devons opter pour des partenaires stables, fiables et engagés dans le développement économique et des droits de l’Homme dans la région euro-méditerranéenne pour garantir le bien de nos populations, toute en insistant sur la nécessité « d’adopter une approche éthique qui exclut tout allié tentant de semer le séparatisme dans les zones voisines et d’alimenter la guerre froide dans la région. »
Il a dans ce sens pointé du doigt les violations des droits de l’homme dans certains pays voisins du Royaume « où il existe malheureusement encore des zones d’ombre concernant la répression de la dissidence et la liberté d’expression. Nous ne pouvons, en tant qu’Européens, continuer à accepter et à être dépendants de nations où les droits de l’homme sont bafoués. En tant qu’Européens, nous ne pouvons pas être liés à des nations qui considèrent les peuples ou certaines nations européennes comme des ennemis traditionnels et éternels ».
Selon cet expert italien en relations internationales » La raison et le pragmatisme exigent la pleine reconnaissance par l’UE de la souveraineté du Maroc sur le Sahara en tant partenaire fiable, stable et partageant les valeurs de l’Europe » en matière de promotion des droits de l’homme, de lutte contre le terrorisme, du développement durable et du respect mutuel.
Aussi a-t-il plaidé que « L’Europe ne peut être un simple spectateur du potentiel de ces régions, de leur développement technologique, et de leur rôle de porte vers le continent du futur qu’est l’Afrique » relevant que le Maroc est stratégique pour la sécurité en Europe, « comme en témoigne l’aide apportée aux forces de police françaises pour identifier et démanteler une cellule terroriste dangereuse qui aurait pu commettre un carnage à Pâques. « Nous avons besoin d’un acte de courage et de reconnaître le Maroc comme un allié stable, fidèle et conforme aux valeurs que l’Europe professe. L’Europe a besoin du Maroc, il faut ainsi agir, suivre le pragmatisme et le courage américains et reconnaître la souveraineté pleine et légitime du Maroc sur ses provinces du sud ».

Ce constat, la Communauté Internationale l’a fait depuis bien longtemps. Et il ne se passe un jour sans qu’un nouveau vienne rallonger la longue liste des crimes que commettent le Polisario et son gourou, l’Algérie, dans le sud-ouest algérien envers l’humanité et les mômes de Tindouf en les privant des joies de l’enfance.
La députées Européenne Dominique Bilde n’a-t-elle pas rappelé dans un Tweet que ces mômes de Tindouf qui sont enrôlés par le Polisario pour devenir des soldats à un âge où ils devraient jouer aux petites voitures ?